Pour cette nouvelle année, nous vous souhaitons [insert inspiring quote here]
= tout ce que vous voulez 🤗!
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L’éthique et le design : débats, témoignages et transformations, les moments forts des journées #Ethicsbydesign
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Strate a eu le plaisir d’accueillir l'édition 2022 de Ethics by design (à Paris et à Lyon). Cette conférence est organisée par Designers Éthiques, l’association de recherche-action autour de la conception responsable et durable. Bien que le cœur des préoccupations de cette association soit le design numérique, la conférence était l’occasion d’aborder la pratique du métier de designer de manière plus globale. On a pu alors assister à des conférences qui traitaient de la relation et du rôle du design pour un monde plus démocratique, plus durable et respectueux des vivants.
Avec Agathe Mametz, designer et Tallulah Frappier, doctorante en design, nous avons pu mesurer la responsabilité d’un design au service d’un mouvement ou d’un débat politique. Chaque décision en termes d’UX a des répercussions sur l’organisation et les interactions des partisans sur le terrain ! Les deux mondes sont totalement connectés et s’influencent mutuellement et les designers ont la capacité (et la responsabilité!) de penser la relation entre politique et technique.
Si les designers ont une grande responsabilité dans la cité à travers les artefacts qui organisent les interactions humaines, leur responsabilité vis-à-vis de la terre et de ses habitants non-humains a été le cœur de l’intervention de Laurence Allard, chercheuse spécialiste des pratiques numériques. Elle rappelle que le numérique a une matérialité qu’il faut prendre en considération et qui engage des pratiques coloniales (extractivisme des ressources et des données). Elle invite donc les designers à utiliser l’éco-critique comme méthodologie pour inclure d’autres espèces mais aussi des milieux et des non-humains. C’est ce qu’elle nomme l’éco-justice multispécifique.
Mais, s’il ne fallait (re)voir qu’une ou deux conférences, il ne faut pas rater celles de l’économiste Timothée Parrique, “La décroissance ou comment défaire le Rubik's Cube du capitalisme” et celle du physicien José Halloy, “Du vivant aux technologies zombies et inversement”.
Tous les deux nous donnent des clés pour penser la stratégie de transition vers un futur viable entre humains et autres espèces avec les ressources finies de la terre. Selon Thomas Parrique, “c’est le moment d’être idéaliste car c’est le réalisme et le pragmatisme qui nous tue et chauffe la planète”. Il propose donc de passer de l’économie de croissance (basée sur la lucrativité) à une économie de bien-être.
De même, les propos de José Halloy rappelant que les technologies et les matériaux dont elles se composent sont le cœur du problème. Il propose le concept de technologies zombies : des technologies dont la fabrication se base sur les énergies fossiles, que l’on ne sait pas encore recycler, concept qui s’oppose à celui de technologie vivante. Il distingue alors soutenabilité faible (à l'horizon 2050) et soutenabilité forte (au delà de 2100) et précise qu’on aura tout de même besoin de solutions provisoires (l’électrique à la place du fossile par exemple) tout en réinventant des solutions pour une soutenabilité forte. Le message à retenir de ses recommandations : penser à la recyclabilité avant le rendement ! C’est un autre rapport aux temporalités.
Comment agir dans l'incertitude, et au service de qui ou de quoi ? telle était la question à laquelle Quentin Mateus et Lysiane Lagadic ont essayé de donner quelques réponses à travers des exemples de formes d’actions collectives sur les territoires : “le récit de nos projets est aussi important que le projet parce que ça peut donner envie à d’autres pour faire et choisir différemment”, dit Quentin. Retenons donc qu’il faut donner de l’importance à la narration pour diffuser les initiatives afin qu’elles dépassent le statut d’expérimentation. 👉 Une référence importante à garder pour appréhender la notion de design postcapitaliste : post capitalist.design.
Vous avez raté des conférences et vous regrettez ? Bonne nouvelle, toutes les vidéos sont disponibles sur le site dédié à la conférence Ethics by design !
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Retour sur nos réalisations
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Une journée avec la chaire Transformation de l’action publique à Lyon. Estelle Berger nous propose une synthèse réflexive avec des questionnements et perspectives pour le design.
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[Erratum] Entre pédagogie, partenariat et recherche, premier bilan d’un projet pédagogique qui a donné lieu à un questionnement sur l’évolution de la formation des designers de mobilité. Lisez la synthèse ici.
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Selon le sociologue Zygmunt Bauman, nous vivons depuis plus de 20 ans dans une “société liquide” caractérisée par la disparition des valeurs et des organisations considérées comme des structures solides, au profit du tout jetable (des objets aux relations humaines). S’inspirant de ce concept, et après une enquête auprès de plusieurs designers (surtout italiens) de la nouvelle génération, Tommaso Bovo, critique et professeur en design, considère que nous vivons dans l’ère du “design liquide". Cela se caractérise par une fluidification des langages et des pratiques vers un design plus dynamique, fluide, privilégiant l’expérimentation avec une approche empirique, intuitive. Le design liquide dépasse alors les grandes idéologies basées sur les statistiques et la solidité de l’industrie et répond aux défis actuels avec des petites innovations, où tout est élastique, flexible, modifiable rapidement.
....by Emna
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Ce n’est pas l’heure des nouvelles résolutions, on garde la cap : articles, études, cours et préparations de plusieurs soutenances de thèses. Un début d’année bien rempli !
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Estelle Berger fait partie du comité de mission de nos complices de Schoolab, récemment constituée en entreprise à mission pour amplifier l’impact positif de ses projets.
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Dominique Deuff en pleine préparation de son oral de soutenance de thèse intitulée « Vivre ensemble avec les objets à comportements - Une approche pluridisciplinaire pour questionner, modéliser et proposer une nouvelle écologie pour les jeunes retraités ». Cette thèse est le fruit d’une collaboration Orange Labs x Université de Nantes x Strate sous la direction d’ Isabelle Milleville et Ioana Ocnarescu. Rendez-vous à l’amphithéâtre de Strate le 24 janvier à 9h30 !
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 🎂 Strate fête ses 30 ans en 2023 ! L’année sera donc ponctuée d’événements pour célébrer le design, l’école, et préparer les 30 années à venir qui ne ressembleront pas aux dernières, pour le design. Redesign design !
🥳 Strate a obtenu un avis favorable du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le renouvellement du visa de 5 ans (2023-2028) de son diplôme de design pour les campus de Paris & Lyon.
🎓 La cérémonie de remise des diplômes de la promotion 2022 de Strate a eu lieu le 13 janvier. Un moment festif et plein d’émotions pour les les ancien·ne·s étudiant·e·s en Design, Modelage 3D, Mastères Innovation & Design, MBA et les pionniers de la nouvelle formation Design Action Publique ! Bon vent les stratos !! et bravo à l'équipe encadrante :)
🤝 Un Forum entreprises a été organisé le 17 janvier, sur les 2 campus de Paris et Lyon. Nos stratos ont pu faire des entretiens avec plus de 50 entreprises !
🎒 Les Journées Portes Ouvertes approchent à grand pas ! Elles auront lieu les 27 et 28 janvier à Strate Paris. Venez vous immerger dans la vie de l’école et (re)découvrir toutes les facettes du design à Strate !
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Le 24 janvier à 9h30 : soutenance de thèse de Dominique Deuff (Orange Labs x Université de Nantes x Strate) : "Vivre ensemble avec les objets à comportements- Une approche pluridisciplinaire pour questionner, modéliser et proposer une nouvelle écologie pour les jeunes retraités", à Strate.
Le 31 janvier à 14h : soutenance de thèse de Justine Peneau (Emakina x Télécom ParisTech x Strate) : "Dynamique dispositive et structure temporelle de la co-conception : une analyse du travail de design en agence", à Strate.
Le 1er février : Estelle Berger participe au séminaire Design, Arts, Médias (à l'Université Paris 1) sur la thématique “Recherche en design à l’international”.
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Coups de cœur de l'équipe
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Alia - The white lotus, saison 2. Si je vous avais recommandé la saison 1 de cette série il y a quelques mois, alors je vous SUR-recommande la saison 2. Tout est parfait dans cette série courte: de l’instauration d’une ambiance sans précédent, à l'énigme, à la bande son, au jeu d’acteurs…
Emna - Découverte de l‘artiste Michel Blazy grâce à une interview parue dans la revue PCA-STREAM (et sur leur site). Toutes ses œuvres sont une sorte de dialogue ou collaboration avec le vivant (plantes, escargots, souris ou encore moisissures), donc elles en deviennent aussi vivantes et se transforment continuellement.
Estelle - Passagère du silence, un livre dans lequel la peintre calligraphe Fabienne Verdier raconte ses 10 ans d’apprentissage en Chine. Merci Isabelle <3 de me l’avoir fait découvrir, ce témoignage est une belle source de courage et d’inspiration.
Isabelle - Contente que ça t’ai plu, Estelle ;)
Marche la vie. Un art tranquille du bonheur de David Le Breton - Divisé en chapitres qui reprennent chacun un thème, ce livre basé sur des écrits plus anciens de l’auteur et une bibliographie riche, retranscrit en mots des sensations expérimentées lors de longues marches où, comme le dit l'auteur, on tente de “retrouver le monde par le corps". Bref, une bouffée d’air frais !
Ioana - Le fabuleux village des Flottins à Evian - encore plus beau que les marchés de Noël, de la fantaisiste et de l’éco-responsabilité grâce à des bénévoles artistes et artisans. Un petit peuple imaginaire construit à partir de bois flotté et récupéré du lac Léman investit la ville d’Evian chaque hiver depuis 16 ans. Musique, théâtre dans une très belle ambiance, petits et grands, on ne s'en lasse pas !
Paul - Je me suis rendu compte le mois dernier que j’avais presque trois saisons de Rick & Morty de retard ! Je viens donc de finir la saison 4 et je m’étonne encore davantage de mon manque d’assiduité. Bien sûr, il faut réussir, si l’on n’est pas spécialement client, à passer outre la dimension gore/grotesque de cet humour particulier… Mais quelle récompense si l’on y parvient ! Quelle inventivité ! Des histoires si riches, si denses, si complexes… Cela force l’esprit à suivre des trajets labyrinthiques… C’est une stimulation mentale véritablement jubilatoire.
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