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Nathalie Heinich
Maisons perdues
Récit autobiographique
paru le 4 janvier 2013
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Nathalie Heinich
Sociologue, directeur de recherche au CNRS, est spécialiste de la sociologie de l'Art et des pratiques culturelles.
Ses ouvrages sont traduits dans une quinzaine de langues.
Maisons perdues est le premier texte littéraire qu’elle publie sous son nom.
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Lieux secrets, lieux uniques, les maisons que nous avons aimées, puis perdues, ne cessent de hanter nos rêves. Que nous disent-elles ? Et se pourrait-il que le murmure de ces lieux de mémoire, si personnels, trouve un écho en nous tous ?
Explorant minutieusement cette topographie intime et ses résonances familiales, amicales, amoureuses, Nathalie Heinich ne restitue pas seulement sa propre histoire : elle dessine en creux la forme que prennent les âges de la vie, le passage des générations, les fantômes de l’Histoire, le paysage intérieur et sentimental de notre époque.
Une « autobiographie par les toits », donc, des années 1950 à nos jours, qui rend justice à la grâce des maisons et à la douleur de leur perte.
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Un mot de l'auteur
« Un jour, j’ai eu envie d’écrire sur les maisons que j’ai fréquentées, et qui ont disparu de ma vie, exactement comme des gens qu’on a aimés, qui ont énormément compté pour nous, et puis qui sortent de nos existences, pour telle ou telle raison. Ces maisons – comme ces gens – nous ont façonnés, elles sont à l’intérieur de nous, psychiquement, de même que nous avons été à l’intérieur d’elles, physiquement. Ce sont des souvenirs sensoriels et émotionnels, mais aussi des formes qui ont contribué à dessiner nos vies. Nous le savons intimement, mais il est difficile d’en parler, d’expliquer – beaucoup plus difficile que d’expliquer pourquoi telle ou telle personne nous a marqués. Ces maisons, elles continuent à nous habiter, même lorsque nous avons cessé, nous, de les habiter. »
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« Inlassablement, j’interrogeais ce lieu où tout avait commencé avec John : une volière à papillons. Ailleurs, aurions-nous été inflammables l’un à l’autre ? J’en revenais à cette seconde où, serrant sa main, je m’étais sentie percutée de plein fouet juste en dessous de l’arche thoracique, pour ainsi dire à l’entrée du porche. Comme s’il existait en ce carrefour obscur un point solaire, le plus souvent dormant. »
Après la mort brutale de sa sœur, Martin Sterne découvre dans ses papiers le récit d’un amour dévastateur dont il ignorait tout. Mêlant lecture et enquête, il part à la recherche de cette inconnue qu’il croyait si bien connaître.
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S’ouvre ainsi un roman en abyme, où s’entrelacent et se répondent la passion d’une femme pour un homme qui lui échappe et la relation complexe, complice, entre un frère et une sœur.
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